Un après-midi de fauve
« J’honore la rivière qui laisse s’engouffrer dans son eau des journées entières sans qu’on ait l’impression de les avoir perdues. »
Il y a des lieux où la phrase de Mallarmé (relative à la Seine), se transpose sans peine.
C’est le cas d’Autoire. Je ne parle pas du village, envahi par les déambulateurs estivants, mais bien de la falaise, vers laquelle nos pas nous ont conduits hier. Et quand Lolo découvrait les coulées fantastiques, les ondulations du rocher, ont afflué en moi images et sensations si bien ancrées de ces après-midi passés avec Laurent, Nicolas, Ilya ou Nicky… au siècle dernier.
Quel joie alors de partager, qui les joies de la découverte, qui les délices des souvenirs en parcourant quelques Beautés minérales…